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Son nom, Frambaldus de Laceio, se traduit littéralement par "lelancier du Lac"

(fram = la lance, baldo = porter, laceio = le lac).

 

La paroisse de Saint Fraimbault de Lassay où l'on montre, dans le mur de l'Eglise, une pierre tombale mérovingienne portant calice et trèfle (symbole alchimique des ondins) est de ce fait associée à cette interprétation onomastique.

 

On y observe encore de nos jours, chaque année, une procession ostentatoire du chef de saint Fraimbault, autrefois circulaire, sur le territoire de plusieurs paroisses et interrompue par arrêté du Conseil d'Etatle 11 0ctobre 1177.

 

La double filiation de Fraimbault: royale et monacale est, là,manifeste, s'y ajoute celle d'un territoire, l'Auvergne, province d'Aquitaine bien notée par les chroniques. Lancelot du Lac et Saint Fraimbault.

 

Lancelot, contemporain du roi Arthur est, pour le roman en prose, un chevalier gaulois « car il en a le parler », il vit au 6ème siècle de notre ère et descend de la lignée de Joseph d'Arimathie, premier détenteur du Graal.

C'est un personnage complexe et hermétique, une figure qui ne se laisse pas saisir d'emblée.

 

Apparu en littérature sous la plume de Chrétien de Troyes, qui publie ses aventures entre 1177 et 1179 sous le titre "Le chevalier à la charrette", Lancelot du Lac de la publication, vers 1223, du roman en prose le Lancelot-Graal Lac, le meilleur chevalier du Monde,

fils de Ban de Banoïc, né aux marches de Gaule et de Petite Bretagne.

 

Comme saint Fraimbault, Lancelot, l'ondin, est enlevé à sa mère tout bébé et ravi au royaume sub-aquatique de la fée du Lac,Viviane, où il vivra dans un « autre monde » avant de revenir chez les humains.

 

Ceci accentue encore le caractère hybride du personnage participant, par son père Ban de Banoïc, d'une royauté incarnée dans une lignée charnelle et par sa mère d'adoption, l'ondine, d'une essence différente.

 

L'un et l'autre sont associés dans les récits légendaires au conte de la charrette, récit d'ailleurs très archaïque et vivent la fin de leurs jours dans un ermitage retiré, leur tombe, après trépas étant honorée à l'égale de celle d'un saint puisque Lancelot finira ses jours comme moine chantant messe.

 

Fils de Ban de Banoïc et de la reine Hélène, Lancelot a reçu en baptême le nom de Galaad, il est issu d'une lignée prestigieuse,celle de Joseph d'Arimathie, qui passe, dans l' Ecriture sainte pour avoir été un ami de Jésus de Nazareth et aurait recueilli, après la crucifixion, le corps du Christ ainsi que les principaux instruments de la Passion dont cette relique, précieuse entre toutes: le Saint-Graal.

 

Comme Saint Fraimbault, qui installe ses ermitages, témoin locale, à proximité des carrefours, afin de se donner plus de chances de rencontrer âme qui erre, Lancelot se tient aux croisées des chemins en quête de nouvelles aventures.

 

Homme des Marches, il occupe dans tout le roman arthurien une situation marginale et pourtant clé, à la charnière de deux mondes, celui des chevaleries terrestres et celui des chevaleries célestes, il est aussi le fils adoptif et ambigu de la dame du Lac.

 

Figure du Bocage de l'Ouest, Lancelot/saint Fraimbault est ainsiun moine chevalier ou encore un prêtre-roi, résumant en lui-même les deux fonctions principales de la société féodale chrétienne, elle-même héritière de la tripartition fonctionnelle indo-européenne décrite par Georges Dumèzil.

 

Saint Fraimbault rencontra un vif intérêt de la part des souverains régnants puisque si son chef est conservé à Lassay , son corps fut transféré à Senlis au 10ème siècle par la reine Adélaïde, épouse d'Hugues Capet, dont le conseil n’était autre que Gerbert d’Aurillac, devenu le pape de l’an 100 sous le nom de Sylvestre II.

Chrétien de Troyes le met en scène vers 1180 dans Le Chevalier de la charrette et lui assigne une place auprès du roi Arthur (ou plus précisément auprès de la reine Guenièvre), parmi les Chevaliers de la Table Ronde.

 

Il va ensuite devenir une des figures clefs de la Quête du Graal, avec le Lancelot-Graal, la première grande oeuvre en prose de la littérature française, un gigantesque monument qui se veut exhaustif et qui, sans cesse recopié et adapté, constitue une incontournable source d'inspiration pour tous les auteurs à venir, objet jusqu'à nos jours d'innombrables thèses, hypothèses, contre-thèses et tentatives de synthèses.

 

Mais tout cela n'empêche pas le personnage de Lancelot d'avoir des attaches extra-romanesques : historiques autant que légendaires et mythiques.

C'est dans la mouvance d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine qu'il est d'abord popularisé, et il est certain que sa biographie s'inspire de lieux et de personnages historiques.

 

Cette cour en effet, grande protectrice des arts et lettres, associait au trône d'Angleterre l'Anjou, le Maine et une grande partie du domaine royal français.

 

Lancelot, issu de la Gaule, venait à point donné pour établir un lien avec le pays de Logres, autrement dit la Bretagne insulaire, la Grande-Bretagne, qui était le théâtre des récits arthuriens.

 

Il s'y rend pour se faire adouber par Arthur, et il retraversera régulièrement la Manche, entraînant à sa suite les différents protagonistes de la Matière de Bretagne.

D'autre part, la diffusion de ces récits d'inspiration celte imposera une alternative à celle, valorisée par les rois capétiens, des chansons de geste, qui elles étaient centrées sur le personnage franco-germanique de Charlemagne.

 

Ce sont en fait deux conceptions de l'exercice de l'autorité qui s'opposent : celle, égalitaire, de la Table Ronde, où le roi est en quelque sorte coopté par ses pairs, face à une vision centralisée et pyramidale où tout pouvoir repose sur l'Empereur.

 

Cette extension de la tradition arthurienne sur le Continent a pu être localisée en divers endroits.

 

C'est ainsi que Georges Bertin, à la suite de René Bansard et de J.-Ch. Payen, relève une source d'inspiration probable pour Chrétien de Troyes dans la légende des saints ermites qui, au VIème siècle, ont évangélisé le Passais, en Normandie, et tout particulièrement dans celle de saint Fraimbault de Lassay (Frambaldus de Laceio), dont le nom pourrait être traduit comme "le lancier du lac".

Il faut bien supposer par ailleurs que le personnage de Lancelot ne fut pas créé de toutes pièces, surtout si l'on considère la quasi simultanéité de son apparition chez Chrétien de Troyes et Ulrich Von Zatzikowen.

 

Il a nécessairement existé des récits antérieurs où ces auteurs ont puisé, des récits qui s'inspiraient de traditions préexistantes.

 

Il semble évident que ce personnage, au même titre qu'Arthur, Merlin ou Morgane, est ancré dans un contexte légendaire, qu'il trouve sa source et son écho dans certains antécédents mythiques.

 

Comme le relève Charles Méla dans sa préface au Chevalier de la charrette, Chrétien de Troyes lui-même nous invite à regarder au-delà de ce qui est dit, "à entendre le sens caché sous l'écorce des mots", à quêter en quelque sorte la "substantifique moelle".

Le château surplombait la ville, mais il en était séparé par un grand boisé calme.

 

Certaines salles s’ouvraient sur l’extérieur, soutenues par des colonnes en forme d’arbres, et

tout semblait désert au milieu de la nuit.

 

Sous la lune et sans escorte, le prince descendit la colline, vêtu d’un manteau sombre, et quitta la ville avant l’aube, armé d’un seul bâton de pèlerin.

 

Il souhaitait connaître la vie telle qu’elle se déroulait loin de la protection du château.

 

Il voulait connaître les difficultés du voyage, goûter à la cuisine des villages, observer les mœurs des gens et écouter ce qu’ils avaient à raconter sans le masque de politesse obligée que l’on devait à la famille royale.

 

Les légendes fleuries du peuple le firent sourire, bien souvent, mais jamais il n’en rit, car il ressentait que des vérités se cachaient derrière ces mystères et ces contes.

 

Certes, les dragons existaient en chair et en os, armés de leurs griffes et de leurs flammes, et les racines du mal étaient bien vivaces, il fallait garder ses armes bien affûtées, les armes d’acier, mais aussi celles du vouloir et des pensées, car les sombres racines pénétraient tout

et obscurcissaient bien des cœurs.

 

À Noël, en souvenir de Celui qui était Amour, les semences d’étoiles germaient plus facilement dans les cœurs, mais après le Nouvel An, comme des fleurs, elles se fanaient trop souvent.

 

Le prince ressentait de plus en plus que le royaume devait reposer sur ces semences de lumière que Noël répandait, et que son rôle allait être de les nourrir et de les protéger ; qu’en fait, toute sa vie devait aller en ce sens. Il le comprenait maintenant, le rôle des princes et des rois était de servir en ce sens. Il lui fallait défendre les semences de lumière contre les menaces de l’ombre.

 

En parcourant les routes du pays sous l’apparence d’un pèlerin, le prince avait enfin trouvé

sa mission. Il pouvait maintenant revenir au palais et revêtir, s’il le fallait, la cotte de mailles et dégainer la grande épée contre les ennemis du bien.

EXCALIBUR - ARTHUR - JOSEPH D'ARIMATHIE - LE SAINT GRAAL

La première mention de l'épée d'Arthur sous cette forme est due à Chrétien de Troyes.

 

L'étymologie de ce nom ancien, connu sous plusieurs variantes (Excalibor, Escalibor, Excaliber, Calibourne) n'est pas déterminée avec certitude, d'autant que « Excalibur » n'est pas le seul nom connu pour cette épée : par exemple, dans le conte Le Chevalier au Papegau, elle s'appelle Chastiefol.

 

Le mot « Excalibur » est une altération savante d’éléments linguistiques issus du brittonique.

L'épée d'Arthur s'appelle Caledfwlch en gallois (prononc. kalètvoulr), à rapprocher du breton Kaledvoulc'h et/ou Kaled foulch (« Dure-entaille »). Ces mots sont composés de caled, kalet qui signifie « dur » et de bwlch, boulc'h, qui signifie « entaille ».

 

Ce terme se rapproche phonétiquement de l'irlandais Caladbolg / Galatbrog (« dure-foudre »), qui selon la légende fut le nom de l'épée de Nuada, roi des dieux de l'Irlande, les Tuatha Dé Danann.

 

Pour Bromwich et Evans, spécialistes de la littérature médiévale galloise, ces deux variantes du nom ont une origine commune.

 

L'un des plus anciens documents donnant "Caledvwlch" comme nom à l'épée d'Arthur est le texte gallois du XIe siècle Culhwch ac Olwen (Culhwch et Olwen) qui la présente comme une des plus précieuses possessions du roi breton.

 

Au XIIe siècle, Geoffroy de Monmouth est le premier auteur à nommer cette épée dans une autre langue que le gallois.

 

Dans son Historia Regum Britanniae, il latinise le nom en Caliburnus, terme qui pourrait être apparenté à chalybs, mot latin signifiant « acier ».

 

Le mot est repris par les poètes français peu après, et la forme évolue en Escalibor puis Excalibur.

L'altération de l'initiale en Ex- est faite d'après le latin Ex cal[ce] liber[atus] (libéré du caillou).

Le roi Henri II fait chercher le tombeau d'Arthur à Glastonbury et des moines assurent l'avoir trouvé.

 

Ils prétendent aussi avoir trouvé Excalibur, l'épée du roi Arthur.

 

Selon Roger de Hoveden, le roi d'Angleterre Henri Beauclerc l'aurait donnée au comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt en l'adoubant en 1127.

 

Elle serait passée aux descendants de celui-ci Henri II Plantagenêt puis Richard Coeur de Lion. Sur la route de la croisade, Richard séjourna en Sicile pendant l'hiver 1190/1191 et y conclut une alliance avec le roi Tancrède, scellée par les fiançailles à venir de celui qu'il désigna pour son héritier, le jeune duc Arthur de Bretagne, avec l'une des filles de Tancrède.

 

Et Richard lui céda aussi l'épée Calibourne pour l'octroi d'une vingtaine de navires qui lui étaient nécessaires pour la croisade.

 

A la mort de Tancrède, l'empereur Henri VI s'en empara...

Dans la nuit apparaît mystérieusement un bloc de pierre carré supportant une enclume dans laquelle est plantée une épée.

 

Sur la lame est écrit que celui qui parviendrait à l'en retirer deviendrait le roi de toute la Bretagne. Personne n'y parvint, sauf le jeune Arthur.

 

C'est la version reprise notamment dans le livre L'Épée dans la pierre de l'écrivain britannique Terence Hanbury White, qui inspira le célèbre dessin animé de Walt Disney Merlin l'Enchanteur en 1963.

Merlin aurait demandé à Arthur :

« Qui des deux est le plus précieux ? L'épée ou le fourreau ? »

 

Arthur répondit :

« L'épée, assurément. »

« Faux, c'est le fourreau car, tant que tu le posséderas, tes ennemis ne pourront te tuer. »

 

La sœur du roi, ayant eu vent de cela, fit dérober le fourreau et le donna à son amant, avec pour mission de tuer Arthur.

 

Cependant, grâce à l'intervention de messire Hector des Mares, le demi-frère de Lancelot de Bénoïc, celui-ci fut sauvé et put retrouver son précieux fourreau.

DISPARITION DE L'EPEE

Digne fils d'Uther, Excalibur au côté, le roi Arthur a réuni et pacifié les deux Bretagnes.

 

À sa mort, l'épée fut jetée dans un lac magique par Bedivere.

 

L'épée avait la réputation d'être incassable (tout comme la Durandal de Roland) et de trancher toute matière.

 

Le nom « Excalibur » a été réutilisé maintes fois dans un bon nombre de domaines

Le roi Arthur est, d'après les romances médiévales, un seigneur breton qui aurait organisé la défense de la Grande-Bretagne face aux envahisseurs saxons à la fin du Ve siècle ou au début du VIe siècle.

 

Les sources historiques d'Arthur sont recueillies sur de rares textes, mais la légende n'est pas attestée.

 

Arthur, souverain de légende, est un héros digne des récits d'Homère.

 

Ses aventures ne sont pas que des contes assurant le divertissement de générations d'hommes et de femmes, elles sont aussi le miroir de la société médiévale et le cadre dans lequel s'épanouissent les principes de la chevalerie.

L'historique de cette légende, récit arborescent sur lequel se greffe, siècle après siècle, détails et rajouts, est aussi captivant que la légende elle-même, car ce roi fédérateur, symbole de l'identité nationale des îles britanniques, a servi bien des desseins politiques.

 

À l'instar de Charlemagne pour la France, il incarne l'unité d'une nation.

 

L'enquête nous guide sur les traces de ceux qui l'ont érigé en symbole pour légitimer leur emprise politique ou pour la gloire de leur foi.

De la forêt de Brocéliande, aux murailles brisées de Tintagel, en Cornouailles, où Arthur aurait vu le jour et où Merlin l'Enchanteur l'aurait caché, tout en lui enseignant son futur métier de roi, de Winchester, fière de son authentique "Table ronde", aux pans ruinés du mur d'Hadrien.

 

Cet épisode de Babylone traverse le temps pour retrouver les traces de l'Arthur historique, et nous offre également un panorama du monde celte, celui des trolls, des géants et des fées, dans lequel la légende s'enracine.

 

Ce voyage, rythmé par la rencontre avec des scientifiques passionnés, est une véritable enquête à la découverte de la vie fabuleuse du plus grand des héros de l'histoire de l'occident médiéval.

 

Geoffrey de Monmouth, au XIIe siècle, dépeint Arthur comme un roi ayant établi un empire rassemblant toute l'île de Bretagne, ainsi que l'Irlande, l'Islande, la Norvège, le Danemark et une bonne partie de la Gaule.

LES ORIGINES DE LA TABLE RONDE

 

C’est dans le récit de Wace qu’est mentionnée pour la première fois la Table Ronde.

 

L’origine, on le sait, en est le désir d’Arthur de prévenir toute querelle de préséance.

 

Mais Layamon au début du 13e siècle relate une querelle, lors d’un grand festin, qui avait débouché sur un affrontement violent : un charpentier de Cornouailles aurait alors créé une immense Table Ronde susceptible de recevoir mille six cents hommes.

 

La source de ce récit semble bien une vieille coutume celte qui voulait que les guerriers fussent assis en cercle autour de leur roi.

 

Une tradition plus tardive, que rapportent les récits en prose du 13e siècle, assigne l’origine de la Table à Merlin.

 

Perceval, dans un passage de La Quête du Saint Graal, apprend de, la recluse qui est en fait sa propre tante, qu’il y a eu trois Tables depuis l’avènement de Jésus-Christ.

 

La première était celle où le Christ avait pris place avec ses apôtres, table instituée par l’Agneau sans tache sacrifié pour la Rédemption des hommes.

 

Une autre table fut alors faite en mémoire de la première, la table du Saint Graal, par Joseph d’Arimathie à l’époque de l’évangélisation de la Grande Bretagne.

A cette époque là les compagnons de Joseph, très nombreux, arrivent dans l’île et cherchent de la nourriture.

 

Ils trouvent une vieille femme qui porte douze pains. Mais le partage ne se fait pas sans querelle.

 

Joseph " partagea les pains, en répartit les morceaux sur la table, et mit à la place d’honneur le Saint Graal dont la présence fît, si bien se multiplier les douze pains que tout le peuple les quatre mille personnes en fut miraculeusement nourri et rassasié ".

 

L’un des sièges de la table fut gardé pour le fils de Joseph nommé Joséphé, qui sera le seigneur de tous ceux qui prendront place à la table du Graal.

 

Pris de jalousie, deux frères, parents de Joséphé, s’opposent à cette décision.

 

L’un des deux frères y prend place : sa transgression est sévèrement punie, la terre s’ouvre et l’engloutit.

 

Ainsi le siège sera appelé le Siège Redouté ou Périlleux.

 

Après cette table, il y eut la Table Ronde, instituée selon les conseils de Merlin, et non sans grande signification.

 

Elle est en effet appelée Table Ronde parce qu’elle signifie la rotondité du monde et le cours des planètes et des éléments du Firmament dans lequel on peut voir les étoiles et les autres astres.

 

Aussi peut-on à juste titre affirmer que la Table Ronde représente le monde.

 

Au reste, comme vous le savez, là où la chevalerie existe, que ce soit en terre païenne ou chrétienne, ses membres viennent à la Table Ronde et, si Dieu leur accorde la grâce d’y prendre place, ils s’estiment plus comblés que s’ils avaient le monde entier en leur possession, et ils en oublient parents, femmes et enfants.

LES TROIS TABLES

 

La TABLE RONDE de l'INTUITION a été manifestée très tôt dans l'histoire de l'humanité (Cromlechs, Ronds-de-Fées, croix celtique, cycles, rondes, danses rituelles...). La table ronde était représentée, devant le Temple de Salomon, par la Mer d'Airain. Le labyrinthe de Chartres s'inscrit dans la table ronde.

 

La TABLE RECTANGULAIRE est une table MYSTIQUE, une table de révélation. Elle n'a d'explication, ni même d'approche intellectuelle possible. Elle est la Table de la Cène, la Table du Sacrifice de Dieu. On peut également citer le rectangle solsticial.

 

La TABLE CARREE de l'INTELLIGENCE est la "quadrature" de la table ronde.

C'est une table d'initiation intellectuelle. Sa représentation la plus fréquente est l'échiquier, la plus primitive la marelle. Réaliser la quadrature du cercle, c'est transformer l'initiation instinctive en initiation consciente, raisonnée, active. La table carrée se retrouve dans la pyramide et dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem.

LE GRAAL ET LA TABLE RONDE

 

Trois tables, dit la tradition, portèrent le Graal.

 

Le courant vital ou Spiritus Mundi des Alchimistes, l'Esprit du Monde, agit sans arrêt sur toute chose qu'il fait évoluer, y compris l'homme.

 

L'homme devenant, en quelque sorte, le "vase", le "Graal" et son contenu, trois voies

d'accès à la "mutation" lui sont offertes, qui sont conditionnées par les trois tables :

la table ronde, la table carrée et la table rectangulaire ou, pour m'exprimer de façon moins allégorique :

 

l'Intuition, l'Intelligence et la Mystique

En dehors du "Siège Périlleux", une autre épreuve qualifiante révèle la valeur du héros, qui consiste à arracher une épée d'une pierre où elle est fichée.

 

Ainsi, au début de la Quête du Saint Graal, les chevaliers et le roi assistent à un prodige : un bloc de marbre rouge flotte sur l'eau au pied du château et une épée, très belle, y est enfoncée.

 

Sur le pommeau, est gravée une inscription en lettres d'or :

"Jamais personne ne pourra m'enlever d'ici sinon celui qui doit me prendre à son côté.

Et ce sera le meilleur chevalier du monde."

 

Arthur propose l'épée à Lancelot qui est à ses yeux le plus grand de ses chevaliers,

mais Lancelot refuse, certain de son échec.

 

Le roi demande ensuite à Gauvain de s'essayer à l'épreuve, mais celui-ci échoue.

 

Seul Galaad réussit sans effort.

 

Fils de Lancelot et de la fille du Roi Pellès, le jeune Galaad arrive à la cour d'Arthur,

en l'an 454, le jour de la Pentecôte.

 

Conduit par un vieillard vêtu de blanc, le jeune homme en cotte de soie vermeille s'assoit sur le "Siège Périlleux", sur lequel se lit déjà une inscription :

 

"Ceci est le siège de Galaad !"

 

C'est alors que le Graal apparaît dans une lumière éblouissante et au milieu des odeurs

les plus suaves ; recouvert d'une étoffe de soie blanche, le Saint-Vase, passant et repassant devant les chevaliers privés de parole, les rassasie des mets qu'ils désirent.

Cette aventure merveilleuse fait que Gauvain, puis Lancelot, et son fils Galaad, bientôt imités par cent cinquante compagnons de la Table ronde, prêtent le serment d'entreprendre

 

"la Quête du Saint-Graal".

 

Il y a là dans les textes arthuriens un moment superbe où les chevaliers de la Table ronde décident de renoncer aux choses terrestres, à la vaine gloire, aux plaisirs mondains et à l'amour humain pour chercher à rencontrer les mystères de Notre-Seigneur.

La Quête du Graal devient la recherche essentielle.

 

La fusion de deux motifs mythiques, celui de l'institution de la Table ronde et celui de la Quête du Graal, est ainsi réalisée dans ces romans du XIIIe siècle.

 

Le personnage de Galaad, pur et parfait allie en lui la chevalerie "terrienne" et la "célestielle" : non seulement il doit être capable de prouesses et de sagesse, mais aussi posséder au plus haut degré toutes les vertus et ne penser qu'à son salut : les chevaliers deviennent dans cette perspective les successeurs des apôtres envoyés dans toutes les régions de l'Occident.

 

Galaad, après avoir contemplé à Sarras, la Jérusalem céleste, les secrets du Saint Graal, rend son âme à Dieu.

 

Lui disparu, le "Siège Périlleux" de la Table ronde reste à jamais vide, car nul ne peut le remplacer.

 

Quant aux chevaliers, partis se consacrer à la Quête du Graal, beaucoup d'entre eux périssent et Gauvain demande au roi Arthur d'en choisir soixante-douze nouveaux pour compléter la Table ronde ; mais celle-ci ne retrouvera jamais plus sa grandeur d'antan.

La Mort le Roi Artur (XIIIe siècle) présente l'écroulement du monde arthurien en un final tragique : non seulement le roi Arthur est tué dans un combat qui l'oppose à son neveu Mordred, mais sa cour et sa chevalerie sont condamnées également.

 

Les héros de la Table ronde disparaissent ou meurent, ou bien encore, après avoir goûté aux révélations du Graal, ils ne savent pas résister au péché, comme Lancelot qui retombe dans son amour pour Guenièvre.

 

La Mort le Roi Arturo Pérez-Reverte illustre le danger des passions auxquelles les chevaliers, trop prisonniers du monde matériel, ne peuvent renoncer, pour se consacrer comme Galaad à la perfection spirituelle.

 

La Table ronde disparaît en même temps que meurt le royaume d'Arthur dans le sang, le désordre et les guerres....

JOSEPH D'ARIMATHIE ET LA LEGENDE DU PRECIEUX-SANG

Bien connue des historiens par plusieurs manuscrits latins du XIIe siècle et par deux poèmes français du XIIIe siècle, cette version fait remonter la relique au Christ lui-même, et trouve ses fondements dans l'Évangile apocryphe de Nicodème du IVe siècle.

 

Après la crucifixion, Joseph d'Arimathie réclame à Pilate le corps du crucifié pour lui donner une sépulture et Nicodème recueille le sang séché autour des plaies du cadavre à l'aide d'un couteau.

 

À sa mort, il le transmet à son neveu Isaac qui le cachera dans un figuier avant de devoir mettre celui-ci à la mer pour le sauver.

 

Selon la légende, le tronc de figuier portant le sang du Christ recueilli par Joseph d'Arimathie se serait échoué dans la vallée de la rivière de Fécamp : la fontaine du Précieux Sang aurait jailli.

 

Le tronc du figuier qui contient la relique du Précieux Sang connaît également un transport miraculeux.

 

Alors qu'il est impossible de l'arracher de la terre pour le hisser sur un chariot, un mystérieux personnage va, sans peine, s'acquitter de cette tâche.

 

Dieu conduit alors l'attelage là où devait s'élever l'église de la Sainte-Trinité.

 

A cet endroit, le tronc prend un tel poids qu'il écrase le chariot.

 

Le pèlerin, avant de disparaître, recouvre le tronc d'un tas de pierre.

 

L'histoire légendaire du Précieux Sang de Fécamp prend sa forme définitive à la suite de la découverte, le 19 juillet 1171, dans les ruines de l'abbaye de la Sainte-Trinité, de deux étuis de plomb renfermant des particules du sang du Christ.

 

La broderie du Précieux-Sang de Fécamp, qui retrace cette légende, est une bande de toile constituée de trois morceaux de 7,75 mètres et de 0,52 mètre de haut cousus ensemble.

 

Joseph d'Arimathie, fuyant les persécutions, arriva au bord du grand océan qu'il traversa avec toute sa famille sur sa chemise étendue sur l'eau en guise de navire.

 

Il aborda finalement une côte. On dit que sa grande longévité est due au Graal.

 

C'est Joseph et son beau-frère Bron accompagné de son fils Alan qui apporta le Graal à Glastonbury.

 

Plus tard , le Graal disparut , et sa quête fut la grande affaire des chevaliers de la table ronde.

 

Seul Galahad eut la faveur de le voir en son entier . Il lui fut donné par Joseph d'Arimathie , un "évêque mort depuis plus de trois cents ans" .

 

Cet homme "prit le corps de notre Seigneur entre ses mains et l'offrit à Sire Galahad , qui le reçut avec joie et humilité"

La tentation de Perceval d'après Arthur Hacker Mais un jour, Perceval aperçoit de brillants chevaliers dans la forêt. Il veut les imiter et revêtir leur armure étincelante.

 

Il gagne alors la cour du roi Arthur où il est accepté pour y apprendre le maniement des armes.

 

Après avoir été adoubé, Perceval part en quête d'exploits. En cours de route, il pénètre dans le mystérieux château du Roi pêcheur ou Peschéor, qui est gravement blessé, et où il aperçoit plusieurs objets étonnants mais il s'abstient de poser des questions.

 

Il s'éloigne du château et il apprend par la suite que Peschéor est en fait son oncle qui attendait les questions au sujet d'une lance, d'un tailloir et d'une coupe de la part d'un jeune chevalier afin de pouvoir guérir.

 

Il décide alors de revenir au château qu'il retrouve non sans quelques difficultés. Le vieux roi Peschéor guérit mais vu son âge il confie son royaume à Perceval qui va le gouverner en toute sagesse pendant plusieurs années.

 

Puis un jour, il se retire dans un ermitage en emportant les trois mystérieux objets ne sachant toujours pas que la coupe n'est autre que le Graal. Le jour de sa mort les trois objets allèrent au ciel.

 

"Tandis qu'ils parlaient de choses et d'autres, un jeune valet, qui porte une lance blanche qu'il tient par le milieu, sort d'une chambre ; il passe entre le feu et ceux qui étaient assis sur le lit. Tout le monde pouvait voir la lance blanche et l'éclat de son fer.

 

Il sortait une goutte de sang à la pointe de la lance et cette goutte vermeille coulait jusqu'à la pointe. Le jeune Perceval qui vient d'arriver en ces lieux voit ce spectacle surprenant mais il se retient de demander comment cela peut se produire, car il se rappelle la recommandation de celui qui lui a appris la chevalerie : il faut se garder de trop parler. Il a donc peur, s'il pose une question, qu'on le trouve grossier et c'est pour cette raison qu'il ne demande rien."

SAINT-MICHEL GENERAL EN CHEF DES ARMEES

Les parachutistes militaires, dont l’histoire s’écrit depuis la Seconde guerre mondiale, savent

à quel saint se vouer.

 

L’archange saint Michel est leur patron et a été fêté samedi dernier, à Saint-Julien-de-Peyrolas, par les adhérents gardois de l’Union nationale des parachutistes (UNP30) et leurs familles.

 

La cérémonie religieuse a été célébrée par le père Bertrand Daudé, accompagné de la chorale paroissiale.

 

Si les paras ont à leur répertoire de nombreux chants de marche, la Prière du para tient du sacré lors de chaque rassemblement.

 

C’est un texte écrit, en 1938, par André Zirnheld, parachutiste de la France libre, mort au combat face à l’Afrikakorps, le 27 juillet 1942 en Cyrénaïque.

 

Retrouvée dans son paquetage, cette prière est traditionnellement incluse au cérémonial.

La lecture a été faite par le président honoraire René Guiol.

 

A l’issue de la messe, le cortège, précédé des drapeaux, s’est rendu au monument au morts.

 

Troupes au carré, et au garde-à-vous, les paras ont rendu hommage aux victimes militaires et civiles de tous les conflits, avec une pensée toute particulière envers leurs frères d’arme disparus sur les nombreux théâtres d’opérations.

 

Le maire Christiane Bremond, le président de l’UNP30 Bernard Poque et Jacques Roger, ont procédé au dépôt de la gerbe.

 

Après la minute de silence, la Marseillaise a été chantée par Robert Dupoux, ancien du Chœur de l’armée française.

Saint-Michel 29 Septembre

 

"Chef des armées célestes"

 

"Bonne fête et bonne santé à tous les Paras et à leurs familles!

 

Aujourd'hui, c'est jour de fête,

Tous les paras vont sauter

N'importe où sur la DZ,

Pour aller rire et chanter.

 

Saint Michel est de la fête,

Nous avons confiance en lui,

Il est là à notre tête,

Soyons tous épanouis.

 

Ô Michel, patron des paras

Trempe nos cœurs de hardiesse

Conduis nos pas joyeux

Pour le devoir tout près de Dieu.

 

Guide-nous dans les durs sentiers

Et garde-nous de nos détresses

Ô Michel, patron des paras

Trempe nos cœurs de hardiesse.

 

Ô Michel, ange chevalier

Lave nos cœurs dans l'onde pure

Fais-nous loyaux et droits

Et valeureux en les tournois.

 

Pour servir fais-nous être prêts

Et défends-nous de tout parjure

Ô Michel, ange chevalier

Lave nos cœurs dans l'onde pure.

 

Ô Michel, ange des guerriers

Arme nos cœurs de sainte audace

Ta main vengea les cieux

Arrache-nous aux camps peureux.

 

Laisse-nous résolus et fiers

Sangle nos chairs dans les cuirasses

Ô Michel, ange des guerriers

Arme nos cœurs de sainte audac.

 

Et au nom de Dieu...Vive Les Paras

 

SAINT-MICHEL , patron des parachutistes

Le premier guerrier venu du ciel: que et Jacques Roger, ont procédé au dépôt de la gerbe.

 

Après la minute de silence, la Marseillaise a été chantée par Robert Dupoux, ancien du Chœur de l’armée française.

 

Au cours de la deuxième guerre mondiale c’est en Angleterre, du cœur d’un parachutiste français anonyme, que l’idée du patronage de Saint-Michel a d'abord jailli. Puis un aumônier remit des médailles bénies de Saint-Michel aux parachutistes du 2e S.A.S (Spécial Air Service) qui s’apprêtaient à sauter sur le sol de la Patrie pour aider à organiser la Résistance.

 

Ces médailles de forme ronde, outre l’Archange Saint-Michel, représentaient au revers Sainte-Jeanne d’Arc.Dans une France occupée, elles devinrent le signe secret de reconnaissance entre parachutistes S.A.S.

 

Et, le destin voulut que ce soit de part et d’autre du Mont Saint-Michel que furent largués en Normandie et en Bretagne les paras par milliers qui déclenchèrent en 1944 la grande bataille de France.

 

Selon la Congrégation des rites de 1630, un « Saint-Patron » se doit d’être choisi par les intéressés. C’est donc l’option des anciens qui authentifie la tradition.

 

Dans cet esprit, l’Aumônier du Corps Franc de l’Air VALIN de la VAISSIERES proposa en février 1945 que Saint-Michel deviennent officiellement le patron des parachutistes qui, selon le Père JEGO, Aumônier du 3ème Bataillon du 1er Régiment de chasseurs parachutistes, est « celui qui dirige nos combats, nos combats intérieurs et extérieurs, les luttes de notre vie d’homme ».

 

Ainsi partout et de plus en plus, Saint-Michel fut invoqué, notamment en décembre 1946 en Algérie, en la cathédrale de Bône, avant le départ des premiers parachutistes pour l'Indochine.

 

En 1948, lors de la messe célébrée en la cathédrale de Hanoï, le père JEGO, après avoir béni les fanions au nom de Saint-Michel, conclut son homélie par une vibrante acclamation qui depuis se perpétue et termine traditionnellement tous les discours des chefs parachutistes :

 

« Et par Saint-Michel, vivent les parachutistes ! »

 

Ainsi le 29 septembre de chaque année, à la suite de la messe de la Saint-Michel, les parachutistes organisent partout où ils se trouvent en l'honneur de leur Saint Patron, cérémonies, prises d'armes, dépôts de gerbes, défilés, sauts en parachute, compétitions, vins d'honneur, banquets, réceptions…, réunissant tous les paras, ceux d’hier et d’aujourd’hui...

 

ORDRE DE MALTE ET VILLEDIEU LES POÊLES

Villedieu-les-Poêles, première commanderie Française

des Chevaliers de Malte

 

De 1655 à la Révolution, la confrérie du Saint Sacrement organise avec le soutien des chevaliers de Malte une grande procession :

 

« Le Grand Sacre »

Villedieu-les-Poêles, première commanderie Française

des Chevaliers de Malte

 

En 1955, pour son tricentenaire, le grand Sacre est reconduit.

 

C’est un succès

 

Les festivités du Grand sacre auront de nouveau lieu à Villedieu les Poêles tous les quatre ans.

 

La prochaine cérémonie aura lieu en 2016

A l’origine de Villedieu

 

Villedieu-les-Poêles a été fondée au XIIe siècle par les Hospitaliers de l’Ordre de Saint Jean

de Jérusalem.

Ayant obtenu quelques dizaines d’hectares en Vallée de la Sienne, l’ordre décide d’y implanter une Commanderie Villedieu les Saultchevreuil.

(la première sur la terre de France)

L’influence des chevaliers de Malte sur la Ville.

 

Différents actes dont l’un daté de 1187, montrent le développement rapide de la commanderie sous la direction de son Commandeur.

 

Cette commanderie « ayant droit de tabellionnage et de sergenterie», dispose d’un

«grand aumônier» ainsi que de services médicaux et hospitaliers recevant les pèlerins, les sans-logis et les malades.

 

La garde de l’hôpital, comme celle de la ville, est assurée par une milice bourgeoise dont le capitaine et le lieutenant étaient nommés par le Commandeur.

Une histoire artisanale remontant au Moyen-Âge...

 

Les débuts de l’artisanat à Villedieu les Poêles.

 

Les nombreux privilèges commerciaux accordés par Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d’Angleterre, permettent aux Hospitaliers de créer un contexte favorable à l’implantation de nombreux artisans: poêliers, potiers, fondeurs ébénistes, dinandiers.

 

La réputation de la poêlerie de Villedieu dépasse le cadre régional, à tel point que Rabelais

la cite dans L’Enfance de Pantagruel : « pour lui faire ung paislon à cuyre sa bouillye,

feurent occupez tous les poesliers de Saulmur en Anjou et de Villedieu en Normandye ».

 

Ce n’est qu’au XIXe siècle que de grandes familles de fondeurs de cloches se sédentarisent à Villedieu-les-Poêles grâce à la construction de la ligne de chemin de fer Paris- Granville.

 

Les fondeurs recueillent les chutes de cuivre issues des ateliers pour réaliser leurs cloches (le bronze étant constitué d’approximativement 70 % de cuivre et 20% d’étain).

Enfin, la dentelle aux fuseaux, dernière née des savoirs-faire traditionnels de Villedieu

connaît son heure de gloire entre 1760 et 1880.

 

On a longtemps pensé que la dentelle était l’activité féminine complémentaire à la dinanderie, la chaudronnerie et la poêlerie.

 

Une récente étude menée par Véronique Tuillet montre qu’il n’en est rien. A ces débuts, l’activité de dentelle rapporte beaucoup d’argent.

 

On retrouve parmi les dentellières de nombreuses femmes de notaires, médecins et, commerçants.

 

Au milieu du XIX ème siècle, 500 dentellières et 200 enfants font de la dentelle mais, l’activité subit de front les évolutions de la mode.

 

Malgré la qualité exceptionnelle de la dentelle pratiquée à Villedieu, les prix s’effondrent.

 

C’est alors une activité de plus en plus pratiquée par des femmes de poêliers et d’ouvriers.

 

On assiste à cette époque à la délocalisation des ateliers de dentelle de Bayeux

à Villedieu-les-Poêles.

Au XVIIIème siècle, la poêlerie occupe 700 familles.

 

Villedieu les Saultchevreuil devient Villedieu-les-Poêles et ses habitants adoptent le nom

peu commun de Sourdins, le martèlement incessant des cuivres rendant sourd une partie

de la profession.

 

u XXe siècle, avec l’accroissement des produits issus de l’industrie, l’artisanat du Cuivre, jusqu’ici limité aux objets culinaires et utilitaires se diversifie.

 

L’arrivée d’une clientèle touristique après la seconde guerre mondiale offre aux dinandiers

de nouveaux débouchés.

 

Aujourd’hui, grâce au pôle d’excellence rural, la palette des métiers d’art à Villedieu

s’est enrichie.

 

Outre l’ébénisterie, largement représentée sur la communauté de communes, des métiers comme la poterie, la restauration d’objets d’art, la bourrellerie, la tapisserie ou la bijouterie fantaisie ont fait leur place.

- SAINTE JEANNE D'ARC -

Avant l'arrivée de Jeanne, il y avait:

 

"Grande pitié au royaume de France"

 

A l'arrivée de Jeanne, tout change dans l'enthousiasme qui suit la libération...

 

Jeanne électrise ses soldats et bouscule...

 

c'est à Reims qu'il faut aller....

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